Aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Luc 2.11
Dans le message de l’ange aux bergers, la nuit où Jésus-Christ naît, l’ange dit : « Il vous est né un Sauveur ».
Les bergers semblent avoir compris que le « vous » les désignait « eux » puisque, aussitôt, ils partent chercher ce Sauveur. Le détail donné par l’ange les met sur la piste : ils cherchent un nouveau-né, emmailloté couché dans une mangeoire.
Mais ces hommes rustiques saisissent que le « vous » inclut tout leur peuple, le peuple juif. Dans leur joie, ils racontent à d’autres ce que l’ange leur a dit. Pourquoi annoncer une nouvelle à des gens si elle ne leur est pas destinée ?
Plus encore, ce « vous » devient à la fois universel et personnel. La naissance du Christ est à annoncer au monde entier. Voilà le devoir des chrétiens. Mais le message est aussi personnel. Je sais qu’un Sauveur m’est né. Et je crois que ce Sauveur vous est né. Merveilleux, n’est-ce pas ?
Des questions se posent : « Le croyez-vous ? Faites-vous comme les bergers ? Décidez-vous de chercher et de trouver ce Sauveur, comme eux ? » La différence, c’est la question de l’endroit. On ne trouve plus le Sauveur dans une mangeoire : on le trouve dans les Évangiles. Aussi donnez-vous la peine de lire l’Évangile de Luc en cette période de Noël, jusqu’à ce que vous trouviez votre Sauveur.
Pierre Wheeler
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 2, versets 1 à 20.