Mais le père dit à ses serviteurs : « Apportez vite la plus belle robe et l’en revêtez ; […] Amenez le veau gras ; tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous… »
Luc 15.22-23
Le contexte de notre époque est difficile, les tentations faciles. Comment résister à la pornographie, la drogue, à l’attrait du jeu, de l’argent et tant d’autres attraits ? Sinon en une constante intimité avec le Maître, sans laquelle nul n’est à l’abri, même du pire !
La pire tentation est alors le sentiment qu’il est trop tard, qu’on est trop indigne pour revenir à Dieu. Relisez la parabole du fils prodigue ! J’y repensais à la lecture d’un témoignage reçu hier :
« Aussi loin que remontent mes souvenirs (à l’âge de 4 ou 5 ans), j’ai toujours aimé Jésus. Mais le péché m’a éloigné de lui pendant de longues années, et comme David, mes os se sont consumés¹. Je savais que le retour à Dieu serait incroyable, mais j’étais loin de la réalité. Cela fera bientôt cinq ans maintenant. J’ai expérimenté le Père courant vers moi et me prenant dans ses bras […] Luc 15 parle de la joie du berger retrouvant sa brebis perdue, et Jésus m’a clairement exprimé cette joie, et celle qu’il y a eu dans le ciel. »
Oui, bien sûr, Jésus l’avait dit à sa manière : Je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de repentance ². Si vous vous êtes égaré, ébloui par les attraits trompeurs de ce monde, il n’est pas trop tard, revenez, le Père vous attend !
Richard Doulière
¹ Psaume 32.3 ² Luc 15.7
__________________
Lecture proposée : Évangile selon Luc,chapitre 15, versets 20 à 24.