Ce que je suis à présent, c’est à la grâce de Dieu que je le dois.
1 Corinthiens 15.10
Pour moi, c’est juste une curiosité amusante de constater que certains croisent les mains en plaçant le pouce gauche au-dessus du droit et d’autres l’inverse. Mais des psychologues attribuent des dispositions comportementales aux personnes observées les mains jointes ! De la même manière, ils tirent des conclusions sur notre manière de nous asseoir, de croiser les bras, de toute une gestuelle instinctive qui nous est propre. Intéressant ! Mais…
– Ce serait hasardeux pour vous et moi de jouer au psychologue… sans y avoir été formés sérieusement.
– Ensuite, en nous comportant en observateurs de nos interlocuteurs, pourrions-nous être en même temps attentifs à ce qu’ils sont en train de nous dire ?
– Et oublions-nous que nous aussi, nous avons de telles habitudes, et que nous n’aimerions pas être classifiés de la sorte ?
– Enfin, et c’est le plus grave, en appliquant ces règles, nous enfermerions les gens dans le carcan de leurs prédispositions naturelles, leur déniant ainsi toute possibilité de les dépasser et de s’en détacher.
Merci au Seigneur, de nous permettre d’accepter les limitations qui viennent de nos gènes, et de nous repentir pour celles qui révèlent un cœur pécheur. Nous le pouvons, car le Sauveur est mort pour nous, brisant tous les carcans. Quelle grâce !
Claude Schneider
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Lecture proposée :
Lettre aux Colossiens, chapitre 1, versets 15 à 23.