Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des Oliviers.
Zacharie 14.4
C’est sur cette montagne que Jésus a supplié à grands cris et avec larmes celui qui pouvait le sauver de la mort.1 Dans le jardin de Gethsémané, sur le flanc de ce mont, une lutte terrible s’est donc jouée. Le Fils de Dieu y a assiégé le trône de son Père, pour le supplier de lui épargner l’obligation de boire la coupe infâme, où tous les péchés de l’humanité, les miens, les vôtres, étaient rassemblés.2 Ayant remporté la victoire dans une abnégation sublime, il s’est laissé menotter par les soldats envoyés par les autorités religieuses et est allé au tribunal, les “Assises” de Jérusalem, puis au supplice de la croix, alors qu’il aurait eu le pouvoir de les éviter.
C’est aussi là, sur le mont des Oliviers, que Jésus a connu la gloire de l’Ascension3, sous les yeux ébahis de ses disciples.
Mais surtout, là, sur ce sommet où il a été comme un agneau qu’on mène à la boucherie4, Jésus reviendra confondre ceux qui ont crié « victoire ».
Cette montagne sera le témoin de la puissance victorieuse de Dieu. C’est sur cette montagne que se manifestera le salut de Dieu pour ceux qui auront cru à sa parole.
Gérard Peilhon
1 Hébreux 5.7 2 Luc 22.39,41,44 3 Actes 1.12 4 Ésaïe 53.7
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Lecture proposée : Livre du prophète Zacharie, chapitre 14, versets 3 à 9.