Il est bien de s’abstenir de tout ce qui peut être une occasion de chute.
Romains 14.21
Il y a 60 ans environ, j’ai été témoin d’un accident peu banal. Je marchais, en ville, sur le trottoir en face d’un grand immeuble. Je n’en croyais pas mes yeux, mais par une fenêtre ouverte au 3ème étage, je vis tomber un petit enfant. Que faire ? Une coïncidence divine voulut qu’un passant, à l’aplomb de la chute de l’enfant, eût le courage et le réflexe de tendre ses deux bras et d’y recevoir le malheureux qui ne subit ni fracture ni aucune blessure. Le « bon samaritain », un inconnu, eut même la délicate pensée de monter à pied les trois étages pour rendre l’enfant en pleurs à ses parents qui ne s’étaient aperçus de rien.
Certains ont dit : « Il a eu de la chance ! Son ange a veillé sur lui ! »
La Bible nous rapporte que le jeune Eutychus1, assis sur le bord de la fenêtre, alors que l’apôtre Paul prêchait sans doute trop longtemps, s’endormit et tomba, lui aussi, du 3ème étage. Il fut relevé apparemment mort, mais Paul put le ramener vivant.
Il est vrai que les choses ne se passent pas toujours ainsi. Mais il n’y a pas que les chutes physiques dont les conséquences peuvent être dramatiques. Le sommeil spirituel, un manque de vigilance, une tentation à laquelle on cède sans résister, une séduction à laquelle on succombe entraînent souvent des chutes non moins retentissantes.
C’est pourquoi : Veillons et soyons sobres.2 Et rappelons-nous aussi que Dieu désire relever ceux qui ont chuté.
Charles Rick
1 Voir la Lecture proposée 2 1 Pierre 5.8
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Lecture proposée : Livre des Actes des apôtres, chapitre 20, versets 7 à 12.