Si Christ n’est pas ressuscité, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés, et par conséquent aussi ceux qui sont morts en Christ sont perdus.
1 Corinthiens 15.17-18
En littérature, l’uchronie est un genre qui repose sur une réécriture de l’Histoire à partir de la modification des faits. « La part de l’autre », écrit par Éric-Emmanuel Schmitt, est un livre basé sur ce principe. Tout le livre repose sur la question de savoir ce qui se serait passé dans l’Histoire si, au lieu d’être recalé de l’École des Beaux-Arts en 1908, Adolf Hitler avait été reçu. Cette minute-là, où le jury a choisi d’écarter Hitler, dit l’auteur, a changé le cours du monde.
Un autre moment décisif, s’il n’avait pas eu lieu, aurait changé, non seulement le cours du monde, mais celui de l’humanité entière pour l’éternité. Ce moment est celui où Jésus, le Fils de Dieu, prit à son compte les péchés du monde. Si Jésus, par un procédé quelconque, n’était pas mort pour nous, tout espoir de pardon et de réconciliation avec Dieu aurait été anéanti. Satan a bien tenté de créer une uchronie, de détourner Jésus du chemin programmé pour Lui par Dieu de toute éternité. Il lui a proposé d’autres parcours, a tenté à plusieurs reprises de le faire mourir. Rien n’y a fait. Jésus accomplira exactement ce pour quoi il est venu ici-bas. « Tout est accompli ! » s’écriera Jésus sur la croix ! Qu’attendez-vous encore pour vous confier en lui pour votre salut ?
Gilles Georgel
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 16, versets 21 à 23.