Je vous le dis, celui-ci descendit dans sa maison justifié.
Luc 18.14
Mon médecin m’a dit un jour : « Il n’y a que les bien-portants qui meurent, les malades on les soigne. » Les bien portants, du moins ceux qui se croient “bien portants”. Certaines maladies sont sournoises et ne se révèlent que très tardivement lorsqu’il n’y a malheureusement plus grand-chose à faire. Parfois elles sont révélées à l’occasion d’un contrôle de routine.
Cette boutade m’a fait penser à cette parabole de Jésus destinée aux personnes qui se persuadaient d’être justes, donc en parfaite santé spirituelle :
Ce pharisien1 est de leur nombre. Il n’est absolument pas conscient du péché qui le ronge, sûr qu’il est d’accomplir le bien au nom de sa religion. Il est très fier, car il jeûne, donne la dîme et ne commet à ses yeux aucune faute répréhensible : vols, injustices, adultères. Il n’est pas comme tout le reste des hommes et encore moins comme ce péager recroquevillé dans son coin. Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous faisons Dieu menteur.2
Le péager est conscient, lui, que rien ne va dans sa vie. Il a honte, il n’ose même pas lever les yeux pour implorer la guérison. Dieu va accomplir pour lui ses promesses : Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité.2
Si vous n’êtes pas conscient de votre situation devant Dieu, suivez l’exemple de David. Il dit : « Qui connaît ses égarements ? Pardonne-moi ceux que j’ignore. »3
Jack Mouyon
1 Luc 18.10ss 2 1 Jean 1.9-10 3 Psaume 19.13
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 18, versets 10 à 14.