Et leurs cris l’emportèrent…
Luc 23.23
Jésus poussa de nouveau un grand cri…
Matthieu 27.50
Cris de joie, de douleur, de colère, de désespoir, de haine, d’indignation, de délivrance…
Que de cris avec des motivations si variées !
Il arrive – hélas trop souvent – que dans les situations les plus diverses, des cris fassent pencher la balance. Et rarement du bon côté. Cris d’un enfant capricieux, qui a raison de la patience de ses parents. Ils finissent par céder à la dictature du despote en culotte courte. Cris de certaines minorités qui se veulent visibles et font tant de bruit qu’elles semblent exprimer la voix de tout un chacun. Au point que ces cris font obtempérer même des politiciens aguerris craignant de ne pas aller dans le sens de l’Histoire en s’opposant à leurs revendications. Et puis, comme dans la lecture proposée, les cris de la foule qui obtient la condamnation d’un juste – du seul juste –, préférant la remise en liberté du meurtrier Barabbas.
Combien de cris ont entraîné la roue de l’humanité vers des lendemains qui déjantent et déchantent !
Mais il est un cri d’une tout autre nature, celui que poussa Jésus, l’innocent, alors que s’achevait son supplice sur la croix : Tout est accompli. Au-delà des apparences, ce cri témoigne de son triomphe final sur toutes les formes du mal.
C’est derrière cette revendication que je veux me ranger, car cette parole, ce cri m’assure une paix éternelle.
Claude Siefert
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Lecture proposée :
Évangile selon Marc, chapitre 15, versets 6 à 15.