Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront point.
Matthieu 24.35
En 2001, les tours jumelles de New York s’effondraient ; en 2008, des banques célèbres s’écroulaient ; en 2020, la sécurité des systèmes de santé vacille et l’économie est ébranlée.
Tout passe, et les belles assurances des leaders humains ne dispensent pas notre génération de douter du futur.
Au premier siècle, les disciples de Jésus l’interrogent sur la pérennité des constructions du temple de Jérusalem. Ce grand édifice, embelli durant de nombreuses années par le roi Hérode, s’élève majestueusement au cœur de la ville. Il suscite l’admiration des disciples.
Jésus, avec eux depuis trois ans, termine son ministère terrestre. Il donne à ses disciples, impressionnés devant ce temple, une première réponse courte : Je vous le dis, il ne restera pas ici pierre sur pierre qui ne soit renversée.¹ Cela s’est réalisé quelques années plus tard, lorsque Titus et l’armée romaine ont rasé la capitale juive.
Jésus poursuit en disant que tout ce que les hommes auront construit passera, et même le ciel et la terre, mais que ses paroles ne passeront point.
Christ, la Parole faite chair, dévoile le déroulement des temps, depuis l’origine jusqu’aux temps futurs et éternels.
Saurons-nous y prêter attention ?
Bernard Fourmont
¹ Matthieu 24.2
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Lecture proposée :
Évangile selon Luc, chapitre 24, versets 25 à 27.