C’est ici la journée que l’Éternel a faite. Qu’elle soit pour nous un sujet d’allégresse et de joie !
Psaume 118.24
Un dimanche ? Sûrement pas.
Un sabbat ? Peut-être.
Dieu, avec le soleil et le mouvement de notre planète, n’a-t-il pas fait toutes les journées ?
Le psalmiste parle d’une journée de délivrance et de salut. Il la lie à l’œuvre du Christ, comme le montre l’apôtre Pierre en le citant1.
De fait, la journée en question, c’est aujourd’hui pour vous, si vous me lisez. C’est encore une journée de grâce où Dieu accueille quiconque le cherche, sans autre condition que la confiance de la foi.
Mais c’est un aujourd’hui qui n’aura pas toujours un lendemain. Il faut saisir la possibilité d’en faire une occasion d’allégresse et de joie. L’auteur de l’épître aux Hébreux, citant un autre psaume2, insiste en le répétant sur l’urgence de saisir l’aujourd’hui : Aujourd’hui, si vous entendez la voix de Dieu, n’endurcissez pas vos cœurs 3… et ajoute : Craignons donc, tandis que la promesse d’entrer dans le repos de Dieu subsiste encore, qu’aucun de vous paraisse être venu trop tard 4.
Car il y aura un « trop tard », c’est aussi certain qu’il y a encore un aujourd’hui ! Un trop tard pour le salut, un trop tard aussi pour la victoire et les couronnes. Ne soyons pas insensés, saisissons l’aujourd’hui ! Faisons-en un sujet d’allégresse et de joie éternelle !
Richard Doulière
1 1 Pierre 2.7
2 Psaume 95
3 Hébreux 3.8, 15
4 Hébreux 4.13
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Lecture proposée :
Psaume 118, versets 17 à 29.