Vous ne savez pas ce que votre vie sera demain ! Vous êtes une vapeur qui paraît pour un peu de temps, et qui ensuite disparaît. Vous devriez dire : Si le Seigneur le veut, nous vivrons, et nous ferons ceci ou cela.
Jacques 4.14-15
La majorité de nos contemporains est convaincue de ne pas être « une bulle d’air sur la mer du néant », comme l’affirmait Jean-Paul Sartre. Ils vont et viennent, ils achètent et vendent, ils projettent et entreprennent pour que demain soit meilleur qu’aujourd’hui ! Et si l’enthousiasme baisse un peu, on se rassure en chantant : « ça ira mieux demain ! »
Vous ne savez pas… Sur un point Sartre avait bien raison : nous sommes comme la buée qui s’évanouit sur la vitre. Demain n’appartient à personne. Pourtant, que de projets ne prennent pas cette vérité en compte !
… ce que votre vie sera demain ! « Serait-ce important de se préoccuper du lendemain ? Vivons aujourd’hui ! » Et si demain n’était pas ce qui est prévu, si le cours de la vie changeait, si les affaires tournaient mal, ou si demain n’était pas ?
Vous devriez dire si Dieu le veut… Langage dépassé de « grenouille de bénitier » ? Il est évacué par la présomption d’une génération persuadée de tout maîtriser et qui ne veut rendre compte à personne. Pourtant demain, mes projets et mes rêves ne pourront se réaliser que si Dieu m’accorde la santé, si Dieu me garde du danger, si Dieu me prête vie… si Dieu le veut.
Albert Lentz
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Lecture proposée :
Lettre de Jacques, chapitre 4, versets 4 à 17.