Voici, comme les yeux des serviteurs sont fixés sur la main de leur maître, et les yeux de la servante sur la main de sa maîtresse, ainsi nos yeux se tournent vers l’Éternel notre Dieu, jusqu’à ce qu’il ait pitié de nous.
Psaume 123.2
Dans les Cévennes j’ai assisté, lors de la fête de transhumance, à une démonstration de chiens de berger. Ces chiens immobiles, ventre àterre, les regards fixés sur leurs maîtres bergers, attendant chacun un signal pour aller chercher et ramener la brebis qu’il avait auparavant repérée hors du troupeau, étaient remarquables. Un simple signe, visible ou non pour nous les spectateurs de la démonstration, suffisait pour les libérer de leur impatiente attente.
Alors j’ai pensé au psaume mentionné ci-dessus. On pourrait lui donner pour titre : “Psaume de la communion” ou “Psaume de la confiance”
Quelle belle comparaison que celle du verset 2 où il est question des yeux du serviteur ou de la servante qui sont fixés sur la main du maître ou de la maîtresse ! Le psalmiste nous fait-il comprendre ce que devrait être notre attitude envers notre divin Maître, “l’Éternel” ? Autrefois le serviteur, ou l’esclave, dépendait entièrement et exclusivement de son maître. Il était à son service corps et âme. Sa vie était d’exécuter les ordres qu’il recevait de sa part.
Dans leur montée vers Jérusalem, les yeux des pèlerins se tournaient vers l’Éternel. C’est de Lui qu’ils attendaient le secours, avec confiance. Allaient-ils être déçus ?1
Serions-nous déçus si nous portons nos regards vers Dieu, l’Éternel ?
Jack Mouyon
1 Psaume 124.6-8
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Lecture proposée : Psaume 123.