Se lasser du mal

La tristesse selon Dieu produit une repentance qui mène au salut et que l’on ne regrette pas, tandis que la tristesse du monde produit la mort.
2 Corinthiens 7.10

Dans « Le Meunier d’Angibault », George Sand parle de « la nécessité de tout changer par la lassitude du mal, le besoin du vrai et l’amour du bien ». En somme, une révolution sociale qui est l’un des thèmes du roman.

Il ne nous appartient pas de juger de la manière dont l’auteur a vécu ce qu’elle propose là. Mais quelle merveilleuse lassitude nous marquerait si nous pouvions nous lasser du mal et des péchés qui en découlent ! Elle serait comme cette tristesse qui, finalement, engendre la repentance et la joie consécutive.

Et le besoin de vérité est-il en nous aspiration vers l’air pur pour émerger de tant de miasmes : mensonges, demi-vérités, sollicitations trompeuses en tous genres, manipulations, propagandes, idéologies à la vue basse ? L’apôtre Jean écrivait : Je n’ai pas de plus grande joie que d’apprendre que mes enfants marchent dans la vérité.1

Bien entendu, la grande aspiration que l’Évangile nous propose, c’est l’amour du bien ardemment désiré, dans l’écœurement de la méchanceté, des cruautés, des tortures, de toute souffrance que les hommes s’infligent entre eux.

« Triompher du mal par le bien » devrait être notre devise, écrite en lettres rouges sur un blason blanc, couleur de la sainteté. Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal par le bien ?2

Ivan Doulière

1 3 Jean 4     2 Romains 12.21

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Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 12, versets 16 à 21.

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