Christ a dépouillé les dominations et les autorités et les a données publiquement en spectacle en triomphant d’elles par la croix.
Colossiens 2.15
Dans la Rome antique, il était de coutume qu’un général rentré victorieux d’une bataille parade en ville sur son char de triomphe, suivi par ses ennemis vaincus enchainés. Il était ovationné par la foule.
L’apôtre Paul, citoyen romain lui-même, y trouve une analogie au triomphe du Christ sur la croix. La croix, une mort horrible, n’a rien d’une victoire, et tout d’une défaite définitive.
Pas pour Christ ! Sa résurrection éclatante témoigne de ce qu’en mourant pour nos péchés, il a définitivement vaincu le diable, le péché et la mort, symboliquement enchainés derrière son char de triomphe.
Paul évoque une deuxième fois ce char triomphal de Christ : Je ne puis que remercier Dieu : il nous associe toujours au cortège triomphal du Christ, par notre union avec lui, et il se sert de nous pour répandre en tout lieu, comme un parfum, la connaissance du Christ ¹. Extraordinaire, Paul voit le chrétien uni à son Sauveur sur le char triomphal du Vainqueur !
Par pure grâce, vous aussi, vous pouvez être bénéficiaire de sa victoire sur tout ce qui vous enchaine aujourd’hui : le mal, le diable, la peur de la mort et de ce qui la suit, l’éternité ! Confiez-vous en Christ, il sera en vous votre victoire quotidienne !
Claude Schneider
¹ 2 Corinthiens 2.14
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Lecture proposée : Lettre aux Colossiens, chapitre 2, versets 13 à 15.