Vous qui étiez morts par vos offenses… (Jésus) vous a rendus à la vie avec lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses ; il a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l’a détruit en le clouant à la croix.
Colossiens 2.13-14
Dans le verset placé en tête de ce feuillet, le mot traduit par « acte » désigne la reconnaissance de dette rédigée et signée de la main du débiteur. Devant Dieu, tout le monde est débiteur d’une dette impossible à honorer : la violation de sa volonté. Cela s’appelle « le péché », et nous tombons tous sous le coup d’une condamnation à mort.
L’apôtre Paul compare le pardon en Jésus-Christ à l’acte d’effacer l’encre du parchemin où sont écrits les péchés qui nous condamnent.
Quel moyen Jésus a-t-il employé pour effacer la liste de nos péchés ? Il l’a clouée à la croix !
La liste des crimes commis par un crucifié était clouée sur sa croix, pour indiquer pourquoi il était exécuté. Les péchés des croyants ont tous été imputés à Christ. Spirituellement, tout se passe comme si la liste des péchés que j’ai commis, comme votre liste, était clouée sur sa croix. Il se substitue à nous, meurt à notre place, portant les conséquences de nos péchés.
Par son sacrifice, notre reconnaissance de dette est totalement effacée. Le pardon obtenu par Jésus-Christ est total. Combien Jésus nous a aimés pour accepter de mourir à ma place, à votre place, comme si c’était lui qui avait commis tous nos péchés !
Francis Rivère
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Lecture proposée : 1ère lettre de Pierre, chapitre 2, versets 21 à 24.