La tristesse selon Dieu produit une repentance qui mène au salut et que l’on ne regrette pas…
2 Corinthiens 7.10
Gabriel attend avec impatience le retour de ses parents de leur travail. « Oui, ce soir je dois être courageux et leur avouer mon péché. Je leur demanderai de me pardonner. Je n’en dors plus ! »
Gabriel est perturbé depuis 15 jours déjà. À la place d’un gamin jovial, on ne trouve plus qu’un garçon au regard triste et fuyant. Il s’est laissé entraîner par un mauvais copain. Après leur classe, ils se sont arrêtés à une station-service et pendant que son camarade occupait l’attention du gérant, Gabriel faisait du vol à l’étalage. Torturé et repris dans sa conscience, il a décidé de tout avouer à ses parents.
Enfin, c’est chose faite. Suit un long silence des parents, effrayant pour Gabriel. Puis, après s’être entretenus entre eux, ils décident : « Tu dois aller demander pardon au gérant et tu travailleras pour le rembourser. » Mais ils ajoutent : « Nos cœurs, bien que désolés pour ton acte, débordent aussi de joie, car ta tristesse t’a poussé à la repentance et à rechercher le pardon afin de vivre en harmonie avec nous. »
La tristesse selon Dieu est une bonne tristesse, elle active une repentance positive, une sincère humiliation qui nous mène au salut. Elle ramène le fils coupable dans les bras de Son Père. Si besoin, que l’exemple de Gabriel nous interpelle ; n’aspirons-nous pas à vivre en harmonie avec Dieu aussi ?
Tcheng Yi-Lay
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Lecture proposée : Psaume 38.