Les trésors acquis par la méchanceté ne sont d’aucun profit.
Proverbes 10.2
Il y a des situations très surprenantes. Un article de presse raconte qu’une psychologue, qui animait un stage de sécurité routière, trouva la bague qu’elle s’était fait voler trois ans auparavant au doigt d’une jeune participante qui voulait retrouver des points à son permis de conduire. La porteuse de bijoux a été condamnée par le tribunal pour recel.
Pour avoir fréquenté beaucoup de personnes en prison, dans le cadre de l’aumônerie protestante, ce type de récit ne m’étonne plus. Combien de voleurs revendent leur butin et se sentent dès lors intouchables, mais…
Mais, parfois des années après, comme pour cette jeune fille, une partie du butin réapparaît. La police mène son enquête, tire le fil de la pelote et remonte au coupable, qui est condamné et incarcéré. Pour certains, il n’y a vraiment aucun remords, ça fait partie de leur mode de vie. Pour d’autres, il y a le sentiment que leurs larcins n’en valaient pas le coup. Les conséquences : divorce, séparation d’avec les enfants, perte du travail… c’est très, trop cher payé.
Il est aussi arrivé que la personne repentie répare sa faute, un peu selon la prescription de notre lecture du jour.
Cette démarche est importante, non seulement pour la victime mais aussi pour l’auteur de l’infraction lui-même.
Et moi, y a-t-il des fautes que me rappelle ma conscience, et que je pourrai réparer ?
Bernard Delépine
__________________
Lecture proposée :
Livre des Nombres, chapitre 5, versets 6 à 8.