Quand il vit cela, Simon Pierre tomba aux genoux de Jésus, et dit : Seigneur, retire-toi de moi, parce que je suis un homme pécheur.
Luc 5.8
Un homme présomptueux dira : « Moi, je ne regrette jamais rien ! » On pense parfois que les regrets sont pour les faibles. Permettez-moi de penser plutôt le contraire ! Celles et ceux qui rejettent les sentiments de regret n’ont pas le courage d’admettre leurs erreurs. À moins de se prendre pour Dieu, tout le monde doit avoir l’honnêteté intellectuelle de discerner dans sa propre vie les mauvais comportements et les attitudes motivés par l’égoïsme. Oui, les reconnaitre est un vrai courage ! Ne pas regretter ses erreurs, c’est ajouter une faute de plus à la somme de celles qu’on glisse déjà sous le tapis. Et en plus, c’est empêcher tout progrès dans sa vie. L’aphoriste québécois Daniel Desbiens écrivait judicieusement¹ : « Qui accepte ses torts améliore son sort. »
« Éloigne-toi de moi, car je suis un homme plein de fautes », dit le pêcheur professionnel Simon Pierre à Jésus sur le lac de Génésareth. Mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point ; et toi, quand tu seras revenu, affermis tes frères ², répondra plus tard le Christ à ce navigateur… qui deviendra l’apôtre Pierre !
Jocelyn Cassirame
¹ Maximes d’aujourd’hui, 2008
² Luc 22.32
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Lecture proposée :
Évangile selon Luc, chapitre 5, versets 1 à 11.