Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté et, aux prisonniers, la délivrance.
Ésaïe 61.1
Nul besoin d’être savant pour constater que « la médecine ne cesse d’innover » et que « nombre de pistes de recherche arrivent aujourd’hui à maturité¹. » Une évidence pour laquelle il est juste de remercier la persévérance des chercheurs. Hélas, il est une chose que la médecine ne pourra jamais guérir : c’est notre nature sensibilisée au mal et souvent désarmée devant les tentations. Il y faut plus que des drogues et bien plus que la meilleure bonne volonté.
Après avoir lu à la synagogue le texte proposé à notre réflexion, Jésus se l’est attribué assez clairement. Il était envoyé, ce qu’il a prouvé, pour rendre la vue aux aveugles, l’ouïe aux sourds, faire marcher les paralysés, purifier les lépreux… mais surtout pour guérir les cœurs brisés et libérer les captifs. Libérer quels captifs, demanderez-vous, et de quoi ?
Les captifs que nous sommes tous de nous-mêmes, de notre nature corrompue, de la dette contractée envers Dieu par nos désobéissances et nos rébellions. Et c’est de tout cela, en effet que, par son abaissement et sa mort, il porte la meilleure nouvelle en proclamant la plus importante des libertés. La guérison de l’âme, étrangère à la médecine, c’est Jésus qui l’accomplit pour qui y croit et l’accueille.
Richard Doulière
¹ M. Nowak. Sciences et Avenir n° 23418
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Lecture proposée :
Évangile selon Marc, chapitre 5, versets 25 à 34.