Si intense que soit l’obscurité

La Parole (divine) était la vie, et la vie était la lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue.
Jean 1.4-5

L’apôtre Jean parlait du Verbe — ou Parole — incarné en Jésus pour venir apporter la lumière parmi nous. Mais ni son peuple ni l’humanité ne l’ont reçu. Les ténèbres ont prévalu et semblent indélogeables. Ils sont pourtant innombrables, ceux qui l’ont accueilli à titre personnel et qui prouvent, selon les mots de Victoire de Jaeghère, qu’il « est possible, malgré toutes les épreuves traversées, de continuer de croire, d’espérer, d’aimer. » Il ajoutait au sujet du commandant Hélie de Saint Marc¹ : « Il montre que le courage, c’est de chercher la lumière quelle que soit l’intensité de l’obscurité. » Pour de Saint Marc, il l’avoue, cela signifiait souvent, selon la formule de Bernanos, « Une heure de foi profonde, pour 23 heures de doute ». À la foi, il avait été conduit enfant par une réflexion dite par sa mère, l’aiguille à la main devant son ouvrage : « Tu vois Hélie, le courage c’est comme ça : point par point, pas à pas. »

En faut-il plus pour accueillir l’amour divin incarné ? Peut-être dans notre contexte de scepticisme… Mais pas plus que de croire à la lumière au sein de la nuit. Le chrétien en connaît la source et l’y puise.

Richard Doulière

¹ que je ne connais que par les témoignages d’un seul article, mais dont les citations m’ont parlé.

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Lecture proposée :
Évangile selon Jean, chapitre 1, versets 1 à 13.

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