Il était nécessaire, puisque les images des choses qui sont dans les cieux devaient être purifiées de cette manière, que les choses célestes elles-mêmes le soient par des sacrifices plus excellents que ceux-là.
Hébreux 9.23
La disposition des pièces du temple à Jérusalem, ses meubles et objets, le rôle des prêtres, tout avait une dimension symbolique. Et tout avait été purifié avec le sang d’animaux.
Ces images de réalités célestes étaient purifiées par… ce qui était en fait une image de la vraie purification. Le sang des animaux symbolisait un autre sang, un autre sacrifice : le vrai, l’unique, dont « le ciel », c’est-à-dire Dieu, tient compte !
Ce sacrifice plus excellent, c’est celui de Jésus à la croix. Les choses célestes, purifiées par son sang, ce sont les personnes qui reçoivent la grâce de Dieu. Elles acceptent par la foi que Jésus soit mort pour elles, prenant sur lui le poids de leurs péchés, c’est-à-dire subissant la condamnation à leur place.
Ce n’est pas simplement un concept intellectuel. Au travers de la perfection du sacrifice du Seigneur, il y a toute la puissance de l’amour de Dieu envers l’humanité. Que Jésus soit mort pour nous tient chaud au cœur des rachetés. Ceux et celles qui acceptent la grâce de Dieu peuvent dire avec l’apôtre Paul : Le fils de Dieu m’a aimé, et s’est livré lui-même pour moi ¹ ! Quelle grâce immense, dans cette réalité historique !
Francis Rivière
¹ Galates 2.20
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Lecture proposée : Lettre aux Hébreux,
chapitre 9, versets 22 à 26.