Car je suis venu non pour juger le monde, mais pour sauver le monde.
Jean 12.47
Certains rejettent l’ensemble de la foi chrétienne, et accusent la morale judéo-chrétienne de maintenir les gens sous une lourde chape de culpabilité. C’est vrai, il y a eu une dérive avérée du christianisme vers une forme de moralisme culpabilisant.
Il a été, pour une part, influencé et contaminé par l’esprit grec, qui dépréciait le corps et la jouissance. Il s’est éloigné d’une spiritualité concrète basée sur la foi et l’amour dont Christ est la source. Des philosophes l’ont dénoncé mais ils ne combattaient en réalité qu’une corruption du christianisme… C’est regrettable.
Le portrait de Jésus rétablit la vérité ! Lorsque nous regardons à sa personne, au portrait vivant que nous en dressent les quatre évangiles, nous le découvrons très humain : tantôt rempli de joie, tantôt pleurant, plein d’amour et faisant du bien autour de lui. Indigné devant l’hypocrisie religieuse, et faisant l’éloge de la simplicité et de l’humilité des enfants. Prenant soin des parias, de tous ceux que la société voyait comme inférieurs, et refusant de les juger comme le faisaient certains religieux.
Si vous lisez les évangiles, vous verrez le vrai christianisme dont Christ est le cœur. Il est l’incarnation même de Dieu, devenu homme pour sauver les hommes. Son objectif est de leur donner sa vie abondante, et non de les mortifier !
Aurélien Bloch
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Lecture proposée : Évangile selon Jean,
chapitre 12, versets 27 à 47.