Venez à moi, vous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du repos.
Matthieu 11.28
« Vous qui pleurez, venez à ce Dieu, car il pleure.
Vous qui souffrez, venez à lui, car il guérit.
Vous qui tremblez, venez à lui, car il sourit.
Vous qui passez, venez à lui, car il demeure. »
Ces quelques vers, tirés des Contemplations de Victor Hugo, traduisent à merveille l’invitation que Dieu adresse en Jésus-Christ à tous ceux qui ploient sous les fardeaux de la vie. A ses disciples Jésus a affirmé : Je ne jetterai point dehors celui qui vient à moi.¹ Il n’a jamais repoussé ceux qui, fatigués et chargés, venaient à lui pleins d’espérance. Il les a écoutés, consolés, guéris. Plus encore, en réponse à leur foi, il leur a apporté la véritable guérison, celle du cœur, en leur offrant le pardon de Dieu.
En effet le fardeau le plus lourd c’est celui du péché et de la culpabilité. Écoutons le témoignage de David : Car mes fautes s’élèvent au-dessus de ma tête, comme un pesant fardeau, elles sont trop pesantes pour moi.2 J’ai dit : je confesserai mes transgressions à l’Éternel ! Et toi, tu as enlevé la faute de mon péché.3
Dieu n’a pas changé. En Jésus-Christ, il invite tous les affligés à venir déposer leur fardeau devant lui, et à recevoir son amour et son pardon. Oui, il est toujours capable de guérir et de consoler, de délivrer et de sauver ceux qui viennent à lui dans un élan de confiance et de sincérité.
Bernard Grebille
¹ Jean 6.37
2 Psaume 38.5
3 Psaume 32.5
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu,
chapitre 11, versets 25 à 30.