Et moi, parce que je dis la vérité, vous ne me croyez pas.
Jean 8.45
Le pyrrhonisme, c’est le doute philosophique de la vérité. C’est un scepticisme froid qui fait dire comme Pilate¹ : Qu’est-ce que la vérité ? …mais qui ne se soucie aucunement de la chercher. Celui qui nie l’existence de la vérité, en fait finalement une vérité pour lui : c’est un principe qui se disqualifie par lui-même ! Le dogmatisme, c’est la profession de la vérité déconnectée de sa mise en pratique. Ils disent et ne font pas, disait Jésus en désignant les religieux juifs qui se réclamaient héritiers de la vérité reçue de Dieu². Ce n’est pas mieux…
La vérité est chose absolue, immuable, définie et parfaitement révélée dans la Bible. Quant à son essence et à sa personnification vivante, elle se trouve en Jésus‑Christ. C’est une évidence : seul celui qui détient la vérité, peut la dire ! Jésus est la vérité, elle sort de sa bouche. Elle dévoile les cœurs ; elle jette une lumière sur les hommes, leurs pensées, leurs œuvres. Elle délivre celui qui l’accepte³.
C’est une réalité trop vive pour ceux qui veulent rester cachés derrière de faux-semblants ; elle n’est pas la bienvenue pour ceux dont le cœur est endurci. C’est pourquoi, comme vous le savez, Jésus‑Christ a été rejeté, moqué, crucifié…
Mais, heureux celui qui croit en lui, celui qui reçoit la vérité venant de lui.
Dominique Moreau
¹ Jean 18.38
² Matthieu 23.3
³ Jean 8.32
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Lecture proposée : Évangile selon Jean,
chapitre 8, versets 12 à 32.