(Jésus) leur dit : Est-il permis, le jour du sabbat, de faire du bien ou de faire du mal, de sauver une personne ou de la tuer ? Mais ils gardèrent le silence. Alors, promenant ses regards sur eux avec indignation, et en même temps affligé de l’endurcissement de leur cœur…
Marc 3.4
Jésus ne comprend pas que l’on ne fasse pas le bien.
S’il ne le comprend pas, c’est que, manifestant le caractère de Dieu, il est plein d’amour et de compassion envers l’humanité. Lui-même a toujours fait le bien, guérissant les malades, délivrant les possédés, encourageant les faibles. Ses contemporains en étaient témoins1.
Quand il pose cette question dans la synagogue, les gens n’osent pas prendre position. C’est un comble pour des personnes religieuses ! Elles ne veulent pas risquer d’être mal vues. Ceci est encore d’actualité. Même dans les milieux religieux, on n’aime pas toujours prendre position pour le bien : des scandales récents, ou la violence religieuse, en témoignent malheureusement.
Jésus, Lui, a pris position pour le bien, plus qu’aucun autre.
Jésus a fait le suprême bien en s’offrant en sacrifice pour sauver nos âmes, et nous ouvrir l‘accès à la vie éternelle.
Le mal sur Terre ne vient pas du Seigneur, mais des cœurs endurcis des hommes. Prenons position en reconnaissant le bien que le Seigneur a fait en nous sauvant, et, une fois sauvés, tendons de tout notre être à faire le bien, avec sa force en nous.
Francis Rivère
1 Actes 10.38
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Lecture proposée : Lettre aux Galates,
chapitre 6, versets 7 à 10.