L’espérance des justes, c’est la joie, tandis que l’attente des méchants meurt avec eux.
Proverbes 10.28
Peut-on considérer comme libre et heureux quelqu’un qui est enchaîné par les addictions et les obligations ? Pourtant, on jalouse le bonheur apparent de voleurs et de menteurs, d’escrocs, certains en politique, au cinéma ou dans le sport de haut niveau. Sont-ils si libres et heureux que ça ? Le méchant, comme l’appelle ici Salomon, doit toujours montrer, acquérir ceci et conserver cela, et en avoir encore plus. En résumé, il vit dans l’insatisfaction perpétuelle, les attentes non comblées et l’inquiétude permanente. On remarquera que leurs vies personnelles et leur santé sont très souvent des catastrophes chroniques.
Salomon, roi d’Israël, l’a bien expérimenté, connaissant la grandeur puis le déclin, pour lui-même comme pour son État.
Que choisissons-nous de suivre ? Des mirages impossibles à atteindre, en acceptant cette situation d’êtres corrompus, ou la certitude qu’un Dieu juste offre à l’humain une porte de sortie pour revenir à lui et à sa lumière ?
Lionel Cavan
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu,
chapitre 6, versets 19 à 21.