… le bienheureux et seul souverain, le roi des rois et Seigneur des seigneurs, ayant seul l’immortalité, habitant une lumière inaccessible, lui que nul homme n’a vu ni ne peut voir …
1 Timothée 6.15, 16
Paul aurait-il pu, en si peu de mots, cerner mieux la grandeur insurpassable de Dieu ?
Ces lignes disent bien la distance abyssale qui sépare la créature du Créateur. Mais peut-on les sonder sans se sentir dépassé, écrasé, peut-être même désespéré de sa propre insignifiance ?
Nous en aurions toutes les raisons, si le Dieu de l’Univers illimité n’avait pas franchi l’inimaginable différence. Bien sûr, sa démarche nous sera toujours incompréhensible. Mais l’Histoire en a fourni les preuves : Dieu lui-même, par-dessus l’abîme, est venu jusqu’à nous en se faisant homme comme nous, en renonçant à l’inaccessibilité de sa lumière, à sa seigneurie. Et il se fit pleinement semblable à nous pour se révéler à quiconque l’accueille.
Il a pris le nom de ‘Jésus’, c’est-à-dire ‘Sauveur’, pour résumer le sens de sa démarche inouïe. S’il s’est fait entendre et voir, c’est pour nous arracher à la perdition que nous valent nos révoltes, nos erreurs ou nos négligences. Pour cela, le Roi des rois se fit vagabond, le Seigneur des seigneurs, esclave, le seul immortel donna sa vie et la reprit pour que, unis à lui, nous devenions à notre tour vivants à jamais.
À Lui honneur et puissance éternelle. Amen.
Richard Doulière
__________________
Lecture proposée : 1ère lettre de Paul à Timothée,
chapitre 6, versets 13 à 16.