Il y avait dans la même région des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour y garder leur troupeau. Un ange du Seigneur leur apparut et la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux.
Luc 2.8-9
Parmi les personnages de la crèche, il y en a un dont on méconnaît l’importance : celui du berger. Pourtant il figure en bonne place dans le récit de la Nativité. Nous avons bien-sûr tous en tête une certaine idée du berger. Mais pour bien saisir le côté surprenant de ce récit, il faut savoir qu’à l’époque de Jésus, en Palestine, les bergers étaient un groupe particulièrement méprisé, notamment parce qu’on pensait qu’ils étaient rituellement impurs, et donc incapables d’entrer dans une relation vivante avec Dieu. Or c’est à eux les premiers que la bonne nouvelle de la naissance de Jésus est annoncée !
C’est réellement étonnant. En agissant ainsi, Dieu ne nous dit pas que les bergers sont meilleurs que les autres ; mais il nous révèle qu’il est un Dieu de tendresse et d’amour envers tous, y compris et même d’abord envers ceux qui sont loin de lui, à la périphérie de l’église ou même de la société. Dans la Bible, il nous dit même qu’il se laisse trouver par ceux qui ne le cherchent pas ! 1
Tu n’es pas berger ni bergère, mais tu te sens particulièrement loin de Dieu, indigne peut-être ? Dieu, par amour, fait tout son possible pour que tu le trouves, pour que tu le rencontres !
José Frédérick
1 Esaïe 65.1
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Lecture proposée : Évangile selon Luc,
chapitre 2, versets 8 à 20.