Le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde.
Jean 6.33
Dans la synagogue de Capernaüm, Jésus dit : Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif.¹ Il se présente comme l’eau et le pain de vie venu d’en haut pour sauver les hommes, seul capable de rassasier et étancher la soif de leur âme.
Quoique Jésus déclare qu’il était descendu du ciel pour eux et s’engage à ressusciter au dernier jour ceux qui croiraient en sa délivrance, les Juifs l’ont entendu, mais, hélas, ne l’ont pas cru… Pour eux, quel scandale qu’il prétende être le pain de vie venu du ciel !
Les responsables religieux n’éprouvaient aucun besoin que quelqu’un descende du ciel et encore moins que quelqu’un meure sur une croix pour les sauver. Leur orgueil dédaignait d’être redevable à quelqu’un de si simple. Ils ne se voyaient pas si désespérément perdus.
Ils ne niaient pas leur assujettissement national au joug romain, mais un homme ordinaire, fils d’un charpentier de Nazareth, ne correspondait pas au Messie libérateur de l’oppression étrangère qu’ils attendaient. Ils disaient : N’est-ce pas là Jésus, le fils de Joseph, celui dont nous connaissons le père et la mère ? Comment donc dit-il : Je suis descendu du ciel ? 2 Leur incrédulité venait surtout du fait qu’ils n’avaient pas faim et soif de Dieu.
Qu’il n’en soit pas ainsi de vous…
Dominique Moreau
¹ Jean 6.35
2 Jean 6.42
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Lecture proposée : Évangile selon Jean,
chapitre 6, versets 35 à 59.