Avant qu’ils m’invoquent, je répondrai.
Ésaïe 65.24
Une missionnaire avait promis au jeune Walter1, encore adolescent, un soutien mensuel de 5 deutschemarks (environ 2,50 €), au cas où il étudierait dans une école biblique.
Quelques années plus tard, alors qu’il fréquente un institut biblique, ses parents maraîchers lui lancent un appel urgent à venir les rejoindre en Suisse durant le week-end, car ils croulent sous les commandes. Mais son porte-monnaie et le réservoir de sa voiture sont vides. Walter espère un miracle, par exemple qu’un étudiant soit poussé à lui avancer les 25 marks nécessaires. La fin de semaine approche. Visiblement, personne n’a répondu à cette prière secrète.
Comme avant chaque retour chez lui, Walter va rendre visite à Elisabeth Seiler, vieille amie de la famille. La dame prie pour la protection durant le voyage, et lui donne les salutations à transmettre aux siens.
Walter s’éloigne déjà, mais Elisabeth le rappelle. Elle s’est souvenue de la promesse qu’ils avaient tous deux oubliée. « Depuis combien de temps es-tu à l’école biblique ? » « 5 mois, répond Walter. » La missionnaire s’empresse d’aller prendre 25 marks dans son porte-monnaie, et les remet à Walter. Aussi étonné que reconnaissant, il lui confie quel était son problème, et comment le Seigneur vient de l’exaucer.
Claude Siefert
1 “tiré de « Eine Saat geht auf » (Une graine pousse), de Walter Mauerhofer
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Lecture proposée : 1er livre des Rois,
chapitre 17, versets 8 à 16.