L’espérance ne trahit pas

Que le Dieu de l’espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi, pour que vous abondiez en espérance, par la puissance du Saint Esprit !
Romains 15.13 

Il y a un monde entre l’espoir et l’espérance. Ce monde, c’est la foi. L’espoir ne peut se fonder que sur des probabilités réelles ou imaginées, jamais sur des certitudes. Quand l’espoir tarde ou ne se réalise pas, la désillusion en a la taille. Salomon dit que, différé, il rend le cœur malade 1.

Il en est tout autrement de l’espérance. Qu’est-elle ? Jean-François Deniau dit : « La volonté d’espérer quand il n’y a pas d’espoir s’appelle l’espérance. » Cela veut dire qu’elle prend son sens quand la chose attendue ne peut reposer que sur le Dieu de l’impossible ; irréaliste aux yeux des humains, mais fondée sur ce qu’a promis le Dieu qui ne peut mentir ni revenir sur ses promesses2.

Cette espérance, selon Paul dans la lecture proposée, suit le cours de l’affliction, la persévérance, puis la victoire dans l’épreuve ; l’une découle de l’autre. Mais c’est une espérance qui ne trompe pas, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs. Et il va croissant jusqu’à l’abondance par la pleine joie et la pleine paix que Paul souhaitait pour les destinataires de sa lettre parce qu’offerte à la foi.

Car, on l’aura compris, cette espérance qui ne trompe point est le fruit de la foi.

Richard Doulière

1 Proverbes 13.12
2 Nombres 23.19, Romains 11.29

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Lecture proposée : Lettre aux Romains,
chapitre 5, versets 1 à 5.

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