Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain.
Exode 20.16
Le mensonge n’était déjà pas apprécié dans la plupart des cultures anciennes, mais le neuvième commandement expose au grand jour sa véritable nature. C’est un calcul, une stratégie, que nous ne pourrons pas gérer indéfiniment, un piège dans lequel le menteur tombera lui-même.
C’est le premier péché : celui du « Serpent », qui affirme au premier couple que… Dieu leur ment. Notre mot « hypocrite » vient d’un mot grec qui désignait à l’origine une sorte de chamane, de là un acteur (le théâtre est un rituel dé-sacralisé), puis quelqu’un dont on ne sait pas s’il est sincère ou s’il bluffe, enfin un imposteur. On ne savait pas trop à quoi s’en tenir avec les visions et les oracles. Dieu nous révèle qu’ils sont tout simplement faux, et avertit régulièrement son peuple contre les faux prophètes. Dieu est lumière et Dieu-l’Esprit met toujours le projecteur sur la calomnie. Même si elle consiste en une utilisation fautive, biaisée, intéressée de la Bible : le Diable a essayé sur Jésus-Christ lui-même, dans le désert… sans aucun succès.
Reconnaissons que nous croyons le mensonge du diable, qui nous dit que nous pouvons très bien vivre sans Dieu. Reconnaissons aussi qu’il nous est si facile de mentir, avec parfois des conséquences désastreuses (voir lecture proposée). Venons à la lumière, à la vérité.
Lionel Cavan
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Lecture proposée : Actes des Apôtres,
chapitre 5, versets 1 à 11.