Mutisme meutrier

J’ai dit : j’avouerai mes transgressions à l’Éternel ! Et tu as effacé la peine de mon péché.
Psaume 32.5

1. Dans mon mutisme, mes os se consumaient,
Et à chaque heure, j’étais plus gémissant,
Car sur mon cou ta main semblait peser,
Sous ton soleil ma peau se desséchant.
J’ai voulu mettre ma vie à Ta lumière,
J’ai avoué tout ce qui n’allait pas,
Tu as changé ma condition d’hier,
Bonheur pour moi, qui allais au trépas.

2. Heureux celui dont Tu payas la dette,
Ce poids si lourd, traîné comme un boulet,
Nous empêchait de relever la tête,
Tu l’as porté pour m’en débarrasser.
L’homme confiant fixe sur toi les yeux,
L’eau peut monter, elle ne l’atteindra pas.
Torrents grondants assaillez-le, furieux,
Un chant de joie soulèvera ses pas.

3. Tu veux guider celui qui est confiant,
Quant au mulet, il faudra le brider.
N’approchez pas, de lui soyez méfiant,
Son front têtu il faudra le briser.
Justes en Dieu, soyez remplis de joie,
Que l’allégresse transporte votre cœur
Qu’en vous voyant, on puisse toucher du doigt,
Ce Dieu d’amour qui veut sécher les pleurs.

Ne pas vouloir reconnaître la gravité de notre faute nous enferme, comme David, dans un passé sans issue. La culpabilité en résulte et nous tourmente, alors qu’une prière de confession nous libère et nous prépare à un avenir lumineux. Ce psaume 32, que j’ai adapté et mis en musique, est le résultat d’une expérience libératrice.

L’avez-vous vécue ? Je vous le souhaite.

Gérard Peilhon,
auteur, compositeur et interprète

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Lecture proposée : Psaume 32.

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