C’est moi qui efface tes transgressions pour l’amour de moi. Et je ne me souviendrai plus de tes péchés.
Ésaïe 43.25
Je ne suis pas un champion de l’informatique. Quand j’allume mon ordinateur, je découvre de plus en plus de possibilités qui, jusque-là, m’étaient inconnues.
Les premières semaines ont été laborieuses, riches en expériences plus ou moins agréables. Ma plus grande découverte ? celle qui m’a le plus réjoui – a été de réaliser que certains textes, que j’avais effacés par une manipulation malheureuse, se trouvaient encore dans une sorte de poubelle, la « corbeille », et que je pouvais donc les réactiver.
Dans nos relations avec nos semblables, il nous arrive aussi des « manipulations malheureuses » : paroles désobligeantes, attitudes blessantes. Lorsque nous en sommes conscients, il nous appartient de chercher à réparer le mal que nous avons fait. Les personnes concernées nous assurent généralement de leur pardon et nous disent : « N’en parlons plus ». Mais dans certains cas, nous constatons, à une autre occasion, que le pardon n’est malheureusement pas entier. La question a été jetée dans une poubelle de laquelle on peut toujours la réactiver : « Je te pardonne, mais je n’oublie pas. »
La « corbeille » est très utile en informatique. Mais dans nos relations avec nos semblables, une telle poubelle empêche de retrouver des attitudes normales.
Heureusement qu’il n’en est pas ainsi de la part de notre Dieu. Il déclare : C’est moi, qui efface tes transgressions pour l’amour de moi, et je ne me souviendrai plus de tes péchés. Jouissons donc avec reconnaissance de son plein pardon, et pardonnons pleinement comme lui.
Jack Mouyon
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Lecture proposée : Psaume 5, versets 7 à 11.