Ce n’est point un langage dont le son ne soit point entendu.
Psaume 19.4
David dit cela des œuvres sorties de la main de Dieu. Paul, bien plus tard, écrira que ses perfections se voient clairement. En d’autres termes, il suffit d’ouvrir les yeux.
Bien sûr, la beauté de la nature est moins perceptible pour les personnes qui vivent au sein du béton des villes. Mais il n’y a jamais eu autant d’occasions d’admirer les beautés innombrables de la création que depuis que les médias nous les ont mises à portée de regard.
Il n’y a non plus jamais eu autant de livres richement illustrés de si belles photos d’animaux, de fleurs, de paysages !
Du ciel étoilé aux fleurs microscopiques des déserts, des fleurs de calcite ou cristaux surprenants des entrailles de la terre aux poissons multicolores évoluant au sein des coraux et jusqu’à l’infiniment petit, serait-ce un langage confus, incompréhensible ?
Non, ce ne sont pas des paroles inaudibles, sinon pour celui qui refuse de les entendre. Elles sont entendues ; hélas souvent non écoutées. Celui qui se voile les yeux et se bouche les oreilles pour ne pas devoir en tirer les justes conclusions n’en est pas moins responsable devant le Créateur. C’est ce qu’écrit Paul : Ils sont donc inexcusables, puisque, ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu et ne lui ont point rendu grâces 1.
Écoutons donc le langage de Dieu, dans sa création comme dans sa parole !
Richard Doulière
1 Romains 1.20-21
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Lecture proposée : Psaume 19,
versets 1 à 7.