Ne t’irrite pas trop vite intérieurement, car l’irritation est le propre des hommes stupides.
Ecclésiaste 7.9
Il m’arrive de bénir des personnes ici ou là lorsque j’en ai l’occasion, en demandant à Dieu du bien pour elles. Habituellement les personnes reçoivent ces paroles de bénédiction avec reconnaissance.
Ce midi-là, nous étions à la cafétéria lorsque j’ai vu un jeune couple dont l’épouse était enceinte, et qui se servait au buffet. M’excusant de les interpeller, je leur propose de les bénir. La jeune femme me dit « je vous écoute ». Mais son compagnon, sans que je ne puisse rien dire de plus, rentre dans une colère à peine contenue, et m’envoie un « dégage » explicite et très agressif. Peut-être avait-il été agacé par la croix visible sur ma veste. Le respectant, je n’insiste pas. J’aurais voulu leur dire que je bénissais l’enfant que sa compagne portait.
Cet homme fait partie de ceux qui, avant même de savoir de quoi il s’agit, ne veulent rien entendre ni recevoir.
La colère est révélatrice de ce qui se passe dans son cœur, et laisse malheureusement augurer de temps difficiles pour ce couple.
Le Seigneur propose, mais ne force personne à accepter un cadeau. Mais, au fait, avez-vous accepté ses bénédictions, à commencer par celle de la vie éternelle ?
Bernard Delépine
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Lecture proposée : Livre des Proverbes, chapitre 14,
verset 29.