Jugement et promesse

L’Éternel dit au serpent : …je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité ; celle-ci t’écrasera la tête.
Genèse 3.14, 15

Ce qui est souvent appelé « péché originel » fut, pour nos premiers parents, le fait de douter de la bonté de Dieu. Vouloir l’indépendance. Se croire capables de savoir tout seuls ce qui était bon pour eux. Les conséquences, pour la race humaine, transparaissent à travers toute l’histoire de l’humanité : souffrances de toute sorte, et finalement la mort, incompréhensible et inacceptable aboutissement !

Inacceptable, oui… pour Dieu d’abord, car ce n’est pas pour cela qu’il avait voulu l’homme !

Déjà, vers le soir, Il vint trouver les fautifs, voulant renouer le dialogue que l’homme, atteint dans sa conscience, tentait maintenant de fuir. C’est là déjà, comme voilée dans ce que Dieu dit au « brillant » (le diable), qu’apparaît, en fait, la première promesse faite à l’humanité, en même temps que la première annonce de ce que nous appelons aujourd’hui ‘Noël’.

Au temps voulu, une femme (sans intervention mentionnée de l’homme), enfanterait celui qui écraserait la tête du pseudo-ange de lumière, celui que Jésus nommera aussi le menteur et le père du mensonge, le meurtrier dès le commencement 1.

Des millénaires passeraient dans l’attente de la promesse. Mais ce que Dieu a dit, il ne pouvait manquer de l’accomplir : Jésus fut cette postérité promise.

Richard Doulière

1 Jean 8.44

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Lecture proposée : Livre de la Genèse, chapitre 3,
versets 1 à 6, 14 à 19.

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