Le chemin de méditation (4)

Je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Vous êtes les branches […] Si quelqu’un reste attaché à moi comme je suis attaché à lui, il donne beaucoup de fruits.
Jean 15.1, 5

Les versets cités en tête de ce feuillet apparaissent à la quatrième halte du chemin que parcourait régulièrement un pasteur, en Suisse, le long du lac de Joux, il y a plusieurs siècles. Sur le panneau, les versets sont précédés de la mention « Parole de Jésus-Christ », et la question suivante est ensuite posée : Être attaché à Jésus… Et si c’était cela la réponse ?

Cette réflexion concerne les fruits que nous portons. Ici, Jésus ne parle que des bons fruits. Mais il emploie une image accessible à tous ses auditeurs, qui vivaient dans un climat méditerranéen où les vignes étaient communes.

Jésus insiste sur un facteur indispensable à la production de fruits – en l’occurrence de raisins. Il faut rester attaché au cep pour donner du fruit. C’est évident, mais ceci a de profondes implications quand on comprend de quoi Jésus veut nous parler. Il ne fait pas référence à une vague expérience religieuse d’un instant, à une émotion – même forte – qui serait déterminante pour notre vie.

Non, Jésus décrit là une relation vitale, sans laquelle un sarment de vigne est, et reste, l’une des branches les plus sèches qui soit. Oui, c’est bien le fait d’être attaché à Jésus qui peut nous donner la vraie vie.

Jean-Louis Théron

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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 15,
versets 1 à 8.

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