Lorsque Jésus entendit ces paroles, il admira le centenier, et, se tournant vers la foule qui le suivait, il dit : Je vous le dis, même en Israël je n’ai pas trouvé une aussi grande foi.
Luc 7.9
Un centenier était un officier romain commandant 100 soldats. Il avait un serviteur auquel il était très attaché, et qui était malade, sur le point de mourir. Ayant entendu parler de Jésus, il lui envoya quelques notables Juifs, pour le prier de venir guérir son serviteur. Malgré la misérable condition d’Israël sous l’occupation romaine, ce chef militaire reconnaissait l’honneur que Dieu avait conféré à ce peuple conquis. Alors que beaucoup de ses compatriotes méprisaient cette nation, cet étranger l’aimait, car il voyait en elle le peuple de Dieu, à tel point qu’il leur avait bâti une synagogue. En lisant les paroles que ces émissaires ont adressées à Jésus, nous comprenons que ce romain avait un caractère et des sentiments remarquables. Mais lui, humblement, il évoquait face à Jésus, non les services rendus aux Juifs, mais son indignité !
Nous trouvons ici une grande leçon de foi, d’amour et d’humilité pour chacun de nous ! Jésus admira cet homme et le montra en exemple à la foule. La suite du récit nous dit que, de retour à la maison, les gens envoyés par le centenier trouvèrent guéri le serviteur. Jésus nous donne encore la démonstration que la foi est le grand principe préalable de la bénédiction de l’homme.
Dominique Moreau
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 7,
versets 1 Ã 10.