Non loin de l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin dans lequel se trouvait un tombeau neuf où personne n’avait encore été enseveli.
Jean 19.41
Jésus vient d’expirer sur la croix de Golgotha, le mont du calvaire. Joseph d’Arimathée demande à Pilate la permission d’enlever le corps de Jésus. Nicodème le rejoint avec les aromates pour embaumer le corps selon les usages funéraires de l’époque.
Tous deux déposent le corps de Jésus dans un tombeau neuf, comme on met un grain de blé en terre. En évoquant sa mort, Jésus avait dit en effet à ses disciples : Vraiment, je vous l’assure : Si le grain de blé que l’on a jeté en terre ne meurt pas, il reste un grain unique. Mais s’il meurt, il porte du fruit en abondance 1.
Quand, tôt le dimanche matin, Marie de Magdala se rend au tombeau, la pierre qui le fermait est roulée sur le côté, le corps n’est plus là . En pleurs, elle pense que c’est le gardien du jardin qui s’adresse à elle. Mais quand Jésus l’appelle par son nom, elle se tourne vraiment vers lui et le reconnaît. Son Seigneur est vivant !
Le jardin du tombeau, le jardin de la mort, est devenu le jardin de la résurrection, le jardin de la vie. La résurrection de Jésus est la promesse de la résurrection par-delà la mort physique de tous ceux qui placent leur foi en lui. Jésus offre sa vie, la vie éternelle à tous ceux qui acceptent de mourir à leur vie de péché loin de Dieu.
Bernard Grebille
1 Jean 12.24
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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 20,
versets 11 Ã 18.