Priez sans cesse.
1 Thessaloniciens 5.17
En 1818, Joseph Mohr, jeune prêtre à l’église Saint Nicholas d’Obendorf (Autriche) préparait la veillée de Noël, lorsqu’il se rendit compte que l’orgue était en panne. Pendant des heures, il essaya de le réparer, mais l’instrument resta muet. Finalement il s’assit et se mit à prier, demandant l’inspiration de Dieu, pour que sa congrégation puisse quand même chanter en ce soir si important. Il pensa soudain à un poème qu’il avait écrit deux ans auparavant, puis oublié : il le sortit de son bureau, le relut… il pourrait convenir ! Joseph Mohr courut ensuite chez son ami Franz Grüber, guitariste comme lui, et lui expliqua le problème : « Peux-tu écrire une mélodie facile à apprendre pour ce poème, pour notre chorale, et pour ce soir ? ». Franz sourit : « Il faudra l’accompagner à la guitare, donc ! »
« S’il te plaît, fais vite !» répondit Joseph. Franz hocha la tête. Le soir, alors que la chorale était en train de s’échauffer, Franz arriva à Saint Nicholas. Le chant fut immédiatement adopté. Douce Nuit (« Stille nacht ») est devenu un classique de Noël.
Une panne, un temps de panique, une prière, et le problème trouve une solution. Qui ne se reconnaît pas, à vouloir résoudre ses problèmes sans chercher le secours de Dieu ? Et pourtant, Il répond au-delà de ce que nous demandons, nous inspire pour le louer, nous protège quand nous cherchons à l’honorer.
Alors, prions !
Moïra Coeytaux
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Lecture proposée : Livre de la Genèse, chapitre 32,
versets 10 Ã 13.