S’il faut se glorifier, c’est de ma faiblesse que je me glorifierai.
2 Corinthiens 11.30
Je profite de cette journée d’été pour pêcher à la mouche artificielle dans un ruisseau de montagne. Très vite je prends conscience que, ce jour-là, mon sport ne sera pas une partie de plaisir. Deux mésaventures se produisent :
– Un enfant jette des cailloux dans l’eau, précisément là où je pêche.
– Ma vieille soie naturelle1, que je possède depuis plus de 30 ans, se casse à la pointe.
Durant cette partie de pêche, j’avais le choix entre deux attitudes : soit me lamenter sur les difficultés présentes, soit rechercher la présence de Dieu dans ces mêmes difficultés. J’ai choisi la deuxième option, ce qui m’a permis de prendre trois truites dans ces conditions défavorables.
Le même choix se présente à chacun de nous dans la vie courante. Celle-ci ne se présente pas toujours comme un long fleuve tranquille. En effet nous pouvons être confrontés à l’échec, au deuil, à la maladie, la perte d’un emploi, ou à toutes autres épreuves qui rendent notre existence pénible. Au milieu même de ces temps difficiles, nous pouvons soit râler, vitupérer contre ces contrariétés, avec le risque de tomber dans l’amertume, soit rechercher la présence de Dieu dans les difficultés, en suivant l’exemple de l’apôtre Paul2.
Francis Praline
1 Soie permettant un lancer plus précis et un placement de la mouche artificielle beaucoup plus délicat
2 Voir lecture proposée
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Lecture proposée : 2ème lettre aux Corinthiens, chapitre 11,
versets 23 à 33.