Christ a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l’a éliminé en le clouant à la croix.
Colossiens 2.14
Non, la crucifixion du Fils de Dieu n’est pas l’affaire exclusive des autorités juives et romaines de l’époque, mais bien celle de nous tous individuellement ! Sept-cents ans auparavant, le prophète Ésaïe annonçait la venue du Messie en précisant le pourquoi et le comment1 : Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage, nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas. Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses blessures que nous sommes guéris.
Oui, évidemment, personne aujourd’hui n’a crucifié Jésus-Christ physiquement ! Mais chacun demeure lié par cette responsabilité, car il l’a chassé de son cœur jusqu’à présent, et ce sont ses péchés qui l’ont percé. Suis-je donc innocent du mal pour lequel Jésus-Christ a payé le prix sur la croix ? Ne fuyez pas cette vérité, ne repoussez pas son amour pour vous. Au contraire, accueillez-le de cœur, demandez-lui son pardon, exprimez-lui votre désir de le connaitre.
Dominique Moreau
1 Ésaïe 53.3-5
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Lecture proposée : Lettre aux Colossiens, chapitre 2,
versets 8 Ă 15.