L’effacement du « si »

Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur; je le répète, réjouissez-vous.
Philippiens 4.4

La quête du bonheur et celle de la vérité proviennent d’une même aspiration. Le bonheur ne tient pas sur l’illusion ou le mensonge. La tristesse vient souvent parce qu’on a été trompé ou que l’on s’est trompé sur la réalité.

Lors d’une conférence, le philosophe André Comte-Sponville disait qu’on est séparé du bonheur par un « si ».  On évoque toutes sortes de « si » à nos malheurs. Or, la foi en Christ les remplace par la certitude
que Dieu donne ! Dieu n’est pas un être fictif et conditionnel. Il est là, présent, omniprésent, fidèle à l’humanité. C’est un Dieu qui nous aime (l’Évangile l’atteste 1) et qui réjouit le cœur par ses vérités. En Jésus-Christ, il efface le condi￾tionnel et le remplace en affirmation, tel que 2 :

Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé. Je suis la
lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la
vie. Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt…

Je ne connais pas de paroles plus fortes ni pro￾messes plus grandes en dehors de celles de Dieu. Je me réjouis sans cesse à l’idée que Dieu existe, que rien n’est hasard dans le monde et dans la vie. Ce bonheur-là l’emporte sur tout, et peut consoler de tout…

Dominique Moreau

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