Oh! Si je n’étais pas sûr de contempler la bonté de l’Éternel sur la terre des vivants !
Psaume 27.13
Sur cette terre, bien peu de choses font penser à la bonté. Ne vit-on pas plus que jamais dans le chacun pour soi, dans le choix de l’indifférence à l’égard des autres ? Et aussi dans le refus de changer d’attitude, aussi égoïste soit-elle!
Oui, il y a de quoi désespérer, de quoi se replier sur soi, de quoi se contenter d’attendre l’inévitable, sans trop de désirs ni de larmes…
À moins de pouvoir dire avec David : «Qu’espé￾rer, que croire, comment vivre ici-bas ? Oh! Si je n’étais pas certain de voir pourtant la bonté de
l’Éternelsur la terre des vivants! 1
Car David était convaincu de voir la bonté de Dieu manifestée sur cette planète désolée et déstabilisée. Lui ne l’a vue que par la foi, mais cette bonté est venue mille ans plus tard, lorsque Dieu démontra son amour envers nous, en ce que,
alors que nous étions des pécheurs, Christ est mort pour nous 2.
Non, n’allez pas croire que le Dieu suprême a envoyé quelqu’un d’autre à une mort aussi certaine! «Christ », c’était son nom de rédempteur, s’était lui-même incarné. Sublime, incroyable? Oui, mais vrai. En effet, le Créateur, la bonté même, est venu sur la Terre. Il s’est fait créature pour nous arracher à la perdition. Et ne nous demande que d’y croire et de l’accueillir!
Richard Doulière
1 Voir le verset cité en en-tête