Il y a toujours de l’espoir pour un arbre : quand on le coupe, il peut encore repousser et donner des bourgeons. Même s’il a de vieilles racines dans la terre, et si sa souche semble morte dans le sol, il peut renaître avec un peu d’eau. Il produit alors des branches comme un arbre tout jeune.
Job 14.7-9
La cinquième halte du chemin du pasteur, en Suisse, le long du lac de Joux, nous propose les
versets cités en en-tête.
C’est une constatation courante : un arbre peut facilement repartir. Dans mon jardin, c’est vrai
de la verveine comme de la glycine, et aussi du figuier. Même lorsqu’on voudrait s’en débarrasser, ces plantes finissent toujours par repartir, pour peu qu’il y ait encore de la vie dans une racine, invisible du dehors. Se pourrait-il que Dieu n’ait donné cette puissance de vie extraordinaire qu’à des plantes, et non à sa création dernière, à l’être humain qu’il a créé à son image?
À la cinquième halte du chemin, la question qui nous est posée est : « Face à l’échec et au découragement, où trouver l’eau qui fait renaître? » Le dernier livre de la Bible répète une proposition qu’on trouve à plusieurs endroits, dans l’Ancien Testament comme dans le Nouveau : Que celui qui a soif vienne ! Que celui qui veut de l’eau de la vie la prenne gratuitement1 ! Il n’y a rien à payer, mais il faut choisir Jésus-Christ, pour recevoir son Esprit et faire partie de son peuple.
Jean-Louis Théron