Voix de Dieu, voix de la conscience

À ce moment-là apparurent les doigts d’une main humaine et ils écrivirent, devant le chandelier, sur
le plâtre du mur du palais royal […] Compté, compté, pesé et divisé […] Pesé : tu as été pesé dans la balance, et tu as été trouvé léger.

Daniel 5.5, 25, 27

En Pologne, dans la salle des Députés du château royal de Cracovie, on peut voir au plafond une tête sculptée bâillonnée. Un jour que le prince Sigismond II Auguste présidait une audience au tribunal, une pauvre veuve comparaissait, injustement accusée d’un vol à l’étalage. Le roi s’apprêtait à la condamner, mais une puissante voix humaine vint du plafond pour l’apostropher : «Auguste roi, rends la juste sentence». Ceci convainquit le roi de l’innocence de la femme, mais le roi ordonna au sculpteur de couvrir d’un bandeau les lèvres de la tête qui avait parlé. Au lieu de nous moquer de ce roi, sans doute victime
d’un conseiller caché, soyons honnêtes  : parfois, ne faisons-nous pas taire la voix de notre conscience
au moment de penser, dire ou commettre quelque chose qui n’est pas juste ? Par exemple, penser que
le hasard a créé le monde, dire une parole méchante ou simplement inexacte, frauder lorsque personne ne
peut nous voir… Dans la lecture proposée, nous découvrons ce qui est arrivé au roi Belshatsar, que Dieu a averti par une inscription miraculeuse (voir le verset d’en-tête). Et nous, devant Dieu, serons-nous trouvés légers ?

Jean-Louis Théron

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