Jésus, pris de compassion pour lui, tendit la main, le toucha et lui dit : Je le veux, sois pur. Aussitôt, la lèpre
le quitta et il fut pur.
Marc 1.41-42
Jésus fait un geste impensable dans le contexte de son époque : il touche un lépreux ! En touchant un être considéré comme impur, et donc exclu de la société, il va au plus près de lui. C’est un geste fort, empreint de compassion et de bienveillance. Il montre qu’en la personne de Jésus, Dieu veut être au plus proche de chacun.
Ainsi, tout au long de sa vie sur terre, Jésus a touché des malades, des aveugles, des sourds, des lépreux… et les a guéris en réponse à leur foi. Le toucher de Jésus guérit, libère, délivre, rassure… Quand Jésus apparut à ses disciples après sa mort et son ensevelissement, Thomas put le toucher pour constater la réalité de sa
résurrection. Nombreux furent aussi tous ceux qui furent « touchés » par ses paroles, sa sagesse, son
amour et sa douceur, et qui le suivirent. Sa mort sur la croix et sa résurrection d’entre les morts ont tellement bouleversé ses disciples qu’ils ont bravé la mort pour en témoigner dans le monde entier. Depuis deux mille ans, de génération en génération, se transmet le témoignage de tous ceux qui ont été touchés par sa vie et son message, et qui lui ont consacré leur vie. L’Évangile n’est pas simplement un récit « touchant », c’est un message de vie, de guérison et de libération pour tous ceux dont il aura touché le cœur!
Bernard Grebille