Il a fait les cieux et la terre, la mer et tout ce qui s’y trouve. Il garde la fidélité à toujours.
Psaume 146.6
Dans le récit du livre de la Genèse, la parole créatrice de Dieu lie l’humanité à tous les organismes vivants. En effet, Dieu parle de ce qu’il a fait comme un « tout » : Dieu vit tout ce qu’il avait fait et voici, cela était très bon1. Après le déluge, il confirmera cette indissociabilité des formes de vie en exprimant une nouvelle fois sa volonté de multiplication de toutes les espèces : Qu’ils se répandent sur la terre, qu’ils soient féconds et multiplient sur la terre 2. Dieu veut que la biodiversité qu’il a créée perdure et soit bénie. Et il a donné à l’humanité le rôle de la préserver. Or, vous savez ce qu’il en est aujourd’hui… Ce mal qui mène les hommes à se détester, se détruire, se retrouve également dans les comportements qui consistent à polluer ou piller les ressources communes de notre terre sans s’émouvoir. Mais celui qui aime Christ s’oppose à cette vision
égoïste (humano-centrée) qui réduit les formes de vie à un bien que l’on peut exploiter démesurément sans se soucier des conséquences. Lucide sur les enjeux climatiques, son amour pour Dieu le rend écoresponsable et, en même temps, sa foi en la fidélité de Dieu répond à son éco-anxiété. L’ADN du chrétien est de vivre un triple amour interconnecté : aimer Dieu, son prochain et toute la création!
Dominique Moreau
1 Genèse 1.31 2 Genèse 8.17