L’insensé dit en son cœur : «Il n’y a point de Dieu».
Psaume 14.1
Si le hasard explique les choses, il est si extraordinaire, si merveilleux et inattendu qu’on est contraint de l’appeler Dieu. Ce qui, finalement, résout la question. La crainte, aujourd’hui, du réchauffement climatique n’est pas imaginaire. Il suffirait que la température augmente ou baisse d’une petite dizaine de degrés pour que toute vie disparaisse. Pour qu’elle soit bonne, il fallait qu’elle soit de 6000 degrés à la surface du soleil et que celui-ci soit à 150 millions de kilomètres de notre Terre. Elle n’aurait pu être plus loin ni plus
près! Et notre planète n’aurait pu lui tourner autour plus ou moins de fois que 365 fois par an.
Merveilleux hasard : juste les bonnes distances et le bon nombre de rotations! David avait raison d’écrire : L’insensé dit : « Il n’y a point de Dieu». Mais pourquoi dit-il… dans son cœur ? Par hasard? Non. L’Esprit qui inspirait David sait évidemment que beaucoup disent de la bouche qu’il n’y a point de Dieu, mais que personne, dans son cœur (intérieurement, au fond de lui-même), n’ignore que l’Univers merveilleux au sein duquel nous sommes est l’œuvre d’une intelligence infinie… à moins d’avoir perdu tout atome de raison! Celui qui n’est pas insensé mais clame son athéisme essaie seulement de s’en persuader. Mais tout ce qu’il parvient à faire, c’est à se condamner lui-même. À bon entendeur…
Richard Doulière